Que pouvons-nous faire à notre niveau pour protéger la planète ?

Nous pouvons parfois nous sentir démunis voire découragés face au dérèglement climatique et aux conséquences qu’elles peuvent avoir sur nos ressources et sur la biodiversité.

Les étés sont de plus en plus chauds, de nombreuses espèces animales sont menacées et l’on voit régulièrement dans les médias des épisodes d’inondations, d’éboulements de terrains, des incendies, et bien d’autres catastrophes naturelles liées à ces dérèglements.

Avons-nous, à notre échelle, le pouvoir de changer les choses pour donner une seconde chance à notre planète ? Car, comme l’ai dit Ban Ki-moon, il n’y a “Pas de plan B car il n’y a pas de planète B”.

Quels sont les différents niveaux d’action pour limiter nos impacts sur l’environnement ?

Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe trois niveaux d’action pour faire bouger les lignes.

À commencer par les petits gestes que l’on peut mettre en place individuellement.

Le deuxième niveau se situe au niveau collectif, à savoir les entreprises, les collectivités locales et les quartiers.

Le troisième niveau concerne l’ensemble des taxes et réglementation mises en place pour mieux protéger notre environnement.

Quelles sont les actions individuelles à entreprendre pour réduire notre empreinte ?

Vous imaginez sûrement que nos actions individuelles ne suffisent pas à elles seules à réduire durablement notre empreinte écologique.

Mais faut-il pour autant nous décourager face à ce sentiment d’impuissance ? Je vous dis que non, car d’après les études réalisées sur l’empreinte carbone, on estime que les petits gestes individuels représentent environ 25 % des efforts à réaliser. Ceci n’est évidemment pas négligeable.

Quoi qu’il arrive, ce sont l’ensemble des actions réalisées au niveau individuel et collectif qui permettront d’améliorer la situation environnementale.

Comptons sur les entreprises privées pour améliorer leur mode de production ainsi que leur gestion des déchets, et sur les instances publiques pour légiférer en ce sens.

Mais revenons sur ce que nous pouvons faire, nous, en tant que citoyens. Pour vous donner un ordre d’idée, en France, chaque habitant émet 10 tonnes d’équivalent CO2 par an. Nous avons donc tous une carte à jouer pour réduire ces émissions au niveau individuel.

De quoi sont composés nos émissions de gaz à effet de serre ?

Ces 10 tonnes sont réparties en 5 catégories, à savoir nos modes de déplacement, notre alimentation, notre logement, nos achats et enfin les dépenses “publiques” comme celles des infrastructures scolaires ou de santé, pour ne citer qu’elles.

Certaines actions sont beaucoup plus faciles à mettre en place que d’autres et peuvent avoir un impact direct sur nos émissions.

Adapter ce que nous mangeons

Au niveau alimentaire, consommer moins de viande (notamment la viande bovine) au profit de plus de légumineuses est intéressant à plusieurs niveaux. La production de viande a, comme vous le savez, un impact significatif puisqu’elle utilise à la fois des terres, de grosses quantités d’eau et les animaux émettent des gaz polluants.

Il est aussi possible de privilégier des produits locaux (moins de 150 km) ou tout du moins des fruits et légumes provenant de France. Par ailleurs, privilégier des aliments bio a aussi un plus faible impact puisque ce mode de culture n’utilise pas de pesticides polluants pour l’environnement.

Comment nous nous déplaçons

Au niveau du transport, nous pouvons par exemple nous questionner sur la nécessité de prendre notre voiture pour faire de courts trajets. Pourquoi ne pas prendre notre vélo, le bus ou encore partir à pied quand cela est possible ?

Une activité physique de quelques kilomètres par jour comporte de nombreuses vertus pour la santé en réduisant les risques de certaines maladies, en diminuant le stress et en contribuant au bien-être psychologique.

En ce qui concerne l’avion, nous sommes parfois obligés de le prendre pour des raisons pratiques. Mais il faut savoir qu’il a une empreinte carbone beaucoup plus élevée que le train par exemple. Avons-nous toujours besoin d’arriver en une heure à l’autre extrémité de la France alors que le TGV et/ou train permet de faire ce même trajet en un temps raisonnable ?

Ce que nous achetons

En ce qui concerne nos achats, nous pouvons par exemple décider de réduire la taille de notre garde-robe et de nos placards en achetant moins de choses. Et pour que nos vêtements aient un plus faible impact, nous pouvons privilégier des vêtements de qualité, qui vont durer beaucoup plus longtemps.

Certaines marques sont spécialisées dans les vêtements éco-responsables en utilisant des matériaux naturels et/ou recyclés.

De nombreuses applications permettent aussi aujourd’hui d’acheter des articles de seconde main encore neuf ou en très bon état. Cette économie circulaire permet de réduire les déchets de l’industrie textile tout en vous permettant d’accéder à des vêtements de qualité à moindre coût.

Pour éviter de remplacer tout à neuf à la moindre panne, il est idéal d’essayer de réparer vos chaussures abîmées, votre appareil électroménager en panne ou encore votre sac en cuir troué avant de décider de le jeter. De nombreuses entreprises se sont d’ailleurs mises à la réparation ou à la restauration d’objets en tout genres pour leur donner une seconde vie : meubles, appareil high tech, électroménager, accessoires de mode, vélos, vêtements…

Où nous habitons

Au niveau de votre logement, vous pouvez vous questionner sur les aménagements à mettre en place pour réduire votre consommation d’eau ou encore d’électricité.

Existe-t-il des travaux à faire qui vous permettraient de rendre votre logement plus performant sur le plan énergétique? Est-il indispensable de remplir ou de chauffer votre piscine, ou tout simplement, d’en avoir une ?

Comment choisir les actions à mettre en place ?

Toutes ces décisions relèvent de choix personnels car nous n’allons pas tous placer le curseur au même endroit pour choisir la ou les catégories sur lesquelles nous souhaitons modifier nos habitudes.

Il faut aussi prendre en compte nos capacités financières et le temps que nous pouvons consacrer à ces changements. Pourtant, je suis sûre que même si vous êtes débordé.e par le quotidien, vous pouvez déjà changer quelques petites choses comme mettre en place un compost, limiter votre shopping ou encore faire vos courts trajets à pied.

Ce blog vous offre une multitude de recettes de produits ménagers, de cosmétiques maison, de cuisine végétarienne et de conseils pour mieux consommer dans de nombreuses sphères de votre vie. N’hésitez pas à les consulter et à voir si certaines de ces mesures peuvent vous convenir.